Marie Valentini

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Avocat au Barreau de Paris et Called to the Bar of England and Wales, Marie Valentini assiste et représente des sociétés françaises et étrangères en matière d’arbitrage commercial interne et international, institutionnel et ad hoc, de droit civil ou de common law. Elle intervient également en qualité d’arbitre. Elle dispose également d’une expérience approfondie en matière de contentieux lié à l’arbitrage devant les juridictions françaises et en particulier de recours en annulation / appel d’ordonnances d’exequatur.

Elle intervient principalement dans le domaine de la défense, des télécoms, de la banque et en matière de transport, dans le cadre de litiges post-acquisition, de litiges entre actionnaires et de litiges liés à des contrats d’agents et de services, ainsi qu’en matière de sanctions UE.

Ancienne représentante du Young Arbitration and ADR Forum de la Chambre de Commerce Internationale (ICC YAAF) pour la France (2021-2024), Marie est aussi membre de plusieurs associations professionnelles en matière d’arbitrage, notamment le CFA40 et le YIAG. Elle est également l’auteur de publications en matière d’arbitrage et intervient régulièrement dans le cadre de colloques ainsi que dans plusieurs formations universitaires.

La pratique de Marie en matière d’arbitrage est reconnue par plusieurs classements internationaux et notamment par Legal 500 EMEA (Rising Star, 2024), WWL (Future Leader, depuis 2023) et Best Lawyers (depuis 2021).

Quelques expériences notables :

En tant que conseil :

Conseil d’une filiale française d’un grand groupe industriel européen dans le cadre d’un arbitrage ad hoc initié par un ancien agent commercial libanais, dans le secteur de la défense. L’enjeu financier du litige était de 450 millions d’euros. Le siège de l’arbitrage était fixé à Londres (Royaume-Uni) et le droit applicable au fond était le droit anglais.
Conseil d’une société russe dans le cadre d’un litige entre actionnaires d’une mine d’or au Laos, d’abord dans le cadre d’une procédure d’arbitrage CCI sise à Paris (France) et soumise au droit laotien, puis dans le cadre de la procédure d’annulation de cette sentence devant la Cour d’appel de Paris (annulation obtenue sur le fondement de la violation de l’ordre public international).
Conseil de sociétés européenne et américaine dans le cadre d’une procédure d’arbitrage CCI post-acquisition l’opposant à un concurrent majeur sur le marché nord-américain dans le domaine des télécommunications, soulevant notamment des problématiques de dol. L’enjeu financier du litige était de 25 millions d’euros. Le siège de l’arbitrage était fixé à Paris (France) et le droit applicable au fond était le droit français.
Conseil de filiales d’un grand groupe industriel français dans le cadre de plusieurs procédures d’arbitrage CCI dans le secteur de la défense d’une part, et des télécommunications de l’autre, contre des agents commerciaux latino-américains, soulevant des problématiques de compliance et liées à l’impact de procédures pénales. Le siège était fixé à Amsterdam (Pays-Bas) et le droit applicable au fond était le droit néerlandais.
Conseil d’un groupe américain et de plusieurs de ses filiales françaises en amont de l’introduction de trois procédures d’arbitrage LCIA (siège Londres, droit anglais, langue anglaise) et dans le cadre de procédures préalables devant les juridictions commerciales françaises, notamment en matière de recherche de preuves (article 145 du Code de procédure civile) et de procédures de référés.

En tant qu’arbitre :

Arbitre unique dans un arbitrage CCI opposant des sociétés anglaise et américaine à une société russe. La procédure s’est déroulée en application des règles CCI de la procédure accélérée. Le siège de l’arbitrage était Paris (France) et le droit applicable au fond était le droit anglais.